Jongleur fou des mots, Bruno Coppens a tracé une voie unique dans le domaine de l’humour belge devenant le plus francophonissime des humoristes belges, jouant de Montréal à Avignon en passant par Bucarest, Dakar ou Verviers.

Chroniqueur pour l’émission phare de la RTS « les Dicodeurs » (La Première – Suisse) ; pour diverses émissions de La Première (RTBF – Belgique) telles que « Le jeu des dictionnaires », « La Semaine infernale », « Cafés serrés » ou « Un Samedi d’Enfer » ; de Vivacité (RTBF) « Les Enfants de Choeur », ou encore pour le « Fou du Roi » de Stéphane Bern (France Inter – France), Bruno trimballe son humour sur les ondes et sur les planches avec le même envie de démêler le vrai du fou ! Il est parvenu à conquérir un public de plus en plus large, au-delà de nos frontières. Baptisé au Québec le « verbo-moteur », il a écrit et joué 7 seuls en scène : de « Ma Déclaration d’humour » (plus de 400 dates au compteur !) à « Ma Terre happy ! » (nominé « Meilleur Seul en scène » de la Communauté française de Belgique de 2007), en passant

par « Mes singeries vocales », « Trac ! », « La vie est un destin animé »,  « Loverbooké ! » et « Andropause ». Il met les mots sens dessus dessous, sons déçus des sens, fusionnant humour et poésie, à déguster sans modération.

En TV, Bruno incarna près de 10 ans « Monsieur Virgule » dans l’émission jeunesse « Ici Bla-bla » (RTBF) pour lequel il s’inspira de son expérience de père de 3 enfants. Il vécut à Tournai jusqu’au départ pour l’université de Louvain-La-Neuve où il décrocha son diplôme en Philologie Romane (UCL) tout en se lançant dans des expériences théâtrales et dans l’écriture de ses premiers sketches. Ceux-ci le mèneront au Festival du Rire de Rochefort où, remportant le Prix de la Presse et du Public, il entama une tournée de café-théâtres et de divers festivals (Montreux en Suisse, Avignon, Juste pour rire à Montréal… ) qui seront les premières étapes de sa carrière.

« Découvrir que la langue n’était pas un espace strict, fermé, mort, mais, au contraire, un territoire d’une grande liberté fut pour moi un grand bonheur. J’étais peut-être comme un enfant qui découvre des possibilités illimitées d’un jouet qu’il pensait pourtant connaître sur le bout des doigts. C’était une joie curieuse de me laisser aller dans cet univers. De nouvelles portes semblaient s’ouvrir les unes après les autres. Ce n’était d’abord qu’un plaisir ludique – et cela n’a jamais cessé – mais je me suis alors pris au jeu, suivant des cours de comédie et de comedia dell arte. » Bruno Coppens

Bruno est passé des scènes les plus intimistes aux plus imposantes comme celle du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, par exemple, en tant que narrateur pour l’Orchestre à la portée des enfants (10 collaborations à ce jour), ou celle du Théâtre royal de Namur dans le cadre du Festival de Wallonie où il interprète des textes d’Eric-Emmanuel Schmitt (« Mozart Amor »). Il est par ailleurs parrain de l’opération « Langue française en fête » de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour laquelle il invente jeux de langue et exercices de créativité (citons « Impro justitia », procès-spectacle joué dans des Palais de justice en compagnie de comédiens et de vrais avocats). Ajoutez à cela ses nombreuses chroniques hilarantes au Jeu des Dictionnaires et à la Semaine infernale (RTBF) où il déploie sa verve, sa sagacité, son sens de l’ironie et de l’analyse affûtée de la course du monde.

Il collabore à divers journaux et revues (Soir Mag, La libre, La Libre Essentielle, le Soir, Paris-Match, l’Echo, l’Avenir… ) démontrant ainsi la qualité de sa plume, capable de voler d’exercices de style en rubriques désopilantes! Son talent a été moult fois récompensé dans divers festivals en France et en Belgique. En octobre 2005, il fut même médaillé « Chevalier de l’ordre de Léopold » par la ministre de la Culture. Tout cela ne l’empêche pas de rester un humoriste proche de son public, généreux sur scène et toujours heureux de rencontrer les spectateurs à l’issue des représentations.